Les 62 ha du domaine font l’objet d’une attention constante. Le vignoble en bio depuis 2001 est mené dans le plus grand respect de la biodiversité.
Le travail de la terre en bio et en biodynamie permet le développement conjoint d’une microfaune riche en surface et de microorganismes multiples dans les sols. Ces derniers sont capables d’assurer la fertilité des sols, de lutter contre leur dégradation, l’érosion, la sécheresse. Ils peuvent redonner fertilité et stabilité à n’importe quel sol dégradé, car ils rendent disponibles pour la plante tous les minéraux du sol qui ont été bloqués par des années d’agriculture classique.
Les terres sont fertiles, les vignes robustes et les raisins sont sains.
Ce travail de longue haleine assure la durabilité de cet héritage naturel et culturel.
Cet engagement nous permet d’honorer avec humilité et dignité notre responsabilité de paysan vis-à-vis des générations à venir.
Ce logo est appliqué sur les millésimes antérieurs à 2012, il désigne les vins issus de raisins de l’agriculture biologique.
L’agriculture biologique introduit la notion du respect du vivant. Les vignerons s’engagent à pratiquer une culture sans engrais chimiques, sans herbicides et sans produits chimiques de synthèse. Cette conduite du vignoble cherche à retrouver et à respecter les équilibres naturels pour renforcer les défenses naturelles de la plante.
Ce logo concerne les vins produits à partir du millésime 2012, il désigne les vins biologiques.
Depuis 2012, la vinification est également réglementée. Le nouveau cahier des charges européen "Vin Biologique" définit les conditions qui encadrent la production du vin biologique. Parmi l’ensemble des règles mises en place, on peut notamment signaler la restriction des intrants et la réduction des sulfites.
Cette pratique va plus loin que l’agriculture biologique.
(thèse de Rudolf Steiner-fondateur de l’anthroposophie, début 20ème siècle).
- Elle s’appuie sur un raisonnement global qui prend en compte l’ensemble des interactions terre-eau-plante-air-faune-flore.
- Elle met particulièrement en avant l’importance de la nature du sol et des influences cosmiques.
- Elle ajoute la notion de force à celle de la substance, les notions de globalité et de cohérence à celle de l’analyse, et la notion de qualité à celle de quantité.
- Elle se base sur l’utilisation, à des moments précis, de préparations animales, végétales et minérales, pour le soin du sol et de la vigne.
• Un état de veille permanent
Une constante observation de la vigne dans son environnement et un suivi strict des conditions météorologiques sont indispensables en agriculture biologique, car les seuls traitements sont préventifs et non curatifs.
Comprendre la vigne est essentiel pour lui prodiguer les soins les plus adaptés.
• Le semis de plantes complémentaires à la vigne
Avant la plantation d’une vigne, un long repos est indispensable. La terre est alors ensemencée de plantes nématicides (nématodes = ver du sol qui inocule le virus du court-noué). Ainsi, le sol est régénéré de façon tout à fait naturelle.
Bernard sème également des plantes entre les rangs de vigne. Certaines espèces sont employées pour améliorer la structure du sol et favoriser une microfaune active, d’autres sont utilisées comme complément azoté.
• Les moyens de fertilisation
Les rares engrais utilisés sont organiques. Ils sont parfois complétés par l’apport d’un compost « bio » directement produit sur l’entreprise à base de fumiers de bovins et de cheval. La fermentation de ces éléments est favorisée par l’apport de préparations biodynamiques.
Le broyage hivernal des sarments et la brumisation d’une préparation de bouse de corne permettent également de restituer à la vigne ses propres éléments et sa propre énergie.
• Le travail du sol
Pour aérer la terre et favoriser la vie dans le sol, celui-ci est griffé à plusieurs reprises. Le travail du sol est également le seul moyen en agriculture biologique pour enlever les mauvaises herbes. Le passage de la charrue et des inter-ceps permet en général d’arracher l’essentiel des plantes concurrentes à la vigne. Cependant, dans certaines vignes, l’utilisation de la pioche à la main s’avère nécessaire.
Le travail du sol permet également une meilleure expression du terroir. Par l’élimination des racines superficielles, le système racinaire plonge à la frontière de la roche-mère et y puise toute sa substance.
• La lutte contre les maladies et les parasites
Les traitements sont uniquement à base de produits de contacts (soufre, bouillie bordelaise,…) pour éviter tout résidu dans les vins. Ils sont complétés par la pulvérisation de tisanes ou de décoctions de plantes (ortie, prêle, camomille,…) qui permettent de renforcer la vigne, de lutter contre les parasites et de produire de beaux fruits.
Tous les ans, nous testons de nouvelles associations de plantes et nous sommes souvent admiratifs devant les merveilles que peut réaliser la nature elle-même.
• Le suivi du calendrier Lunaire et du calendrier des Semis
Les processus organiques sur terre se répètent dans le « temps » et à des rythmes réguliers. Ils résultent en partie des influences cosmiques. L’effet de la rotation de la terre ou l’influence de la lune par exemple sont reconnus. Pourtant, les autres planètes interagissent également. Ces planètes utilisent les éléments classiques : chaleur, terre, air-lumière et eau comme médiateurs vers la Terre.
Au niveau pratique, il n’est pas nécessaire de posséder des connaissances astronomiques pour tenir compte de ces effets sur nos vignes et sur nos vins. Il suffit de consulter les calendriers lunaires et calendrier des semis (publié chaque année par le Mouvement de culture biodynamique) pour connaître les dates les plus favorables aux différentes interventions techniques (dates de plantation, date de semis, date de vendanges, date de mise en bouteilles,…).
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